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Aucunes mesures spécifiques pour combattre le kidnapping.
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La Lutte Nationale contre le Kidnapping ne chaume pas après le succès de la marche du 4 juin dernier et réclame de mesures concrètes et urgentes contre ce fléau. En effet, une délégation de 11 personnalités membres de la LUNAK multiplie actuellement des rencontres avec les responsables de certaines instances en charge de la sécurité du pays.
A la suite de cette première série de pourparlers, la LUNAK déclare constater une divergence de jugement de la situation de la part de la PNH et du Parquet du Tribunal de Port-au-Prince, lesquels se rejettent mutuellement la faute.
En terme de recommandation, cette association de la Société civile invite ces 2 entités à l’introspection afin de « fournir un meilleur service à la population en matière de sécurité ». Elle souhaite également que le prochain chef de gouvernement ainsi que celui qui occupera le fauteuil de la justice fasse preuve de leadership en vue d’une harmonisation des relations entre la justice et la police. Il importe également que « le président de la République manifeste une volonté sans faille de lutter contre la criminalité et de placer le bien de la nation au-dessus de toutes considérations politiciennes ou partisanes », font remarquer les responsables de ladite association.
La LUNAK qui a aussi plaidé pour un renforcement de la Direction Centrale de la Police judiciaire, s’est engagée à continuer son plaidoyer et son action » tout en invitant la « population à rester mobilisée jusqu’à l’élimination complète de ce fléau de la terre d’Haïti »
Par ailleurs
Les responsables de la sécurité du pays n’ont pas annoncé l’adoption de mesures spécifiques pour mettre frein au kidnapping qui devient monnaie courante dans le pays. Ces révélations sont des responsables de la Lutte Nationale contre le Kidnapping qui les ont rencontrés.
Les initiateurs de la LUNAK qui entendent mettre la pression pour forcer les autorités à tout faire pour éradiquer ce mal, estiment que le statut de l’actuel gouvernement ne peut en aucun cas être un obstacle à l’adoption de ces décisions. Ceux-ci font remarquer que quoique démissionnaire, cette équipe a signé, au mois de Mai écoulé, plusieurs conventions avec le président brésilien Luiz Ignacio Lula da Silva.
mercredi 11 juin 2008
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La voix de l’Unicef, une en plus contre le kidnapping.
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Le Fonds des Nations-Unies pour l’Enfance (Unicef) joint sa voix à celle de la population haïtienne pour dénoncer les actes de kidnapping sur plusieurs enfants en adolescents au cours des dernières semaines.
Dans une note en date du 4 juin 2008, l’Unicef a fait état de l’enlèvement de 50 enfants depuis le début de l’année, un nombre considérablement élevé par rapport aux 31 cas enregistré durant les 5 premiers mois de l’année antérieure. « Depuis le 1er Janvier 2008, au moins 50 enfants ont été enlevés, dont plus de la moitié sont des filles, déplore l’agence onusienne. Durant les cinq(5) premiers mois de l’année 2007, 31 avaient été enlevés. »
« Le récent assassinat d’un enfant de 16 ans, ainsi que la torture et le viol d’autres victimes, montrent la gravité de la situation et provoquent cette prestation. Il n’existe aucun motif pouvant justifier ces crimes », poursuit l’Unicef qui estime inadmissible que tous ces crimes soient commis en toute impunité.
L’Unicef attire l’attention sur la nécessité de respecter le droit des mineurs garantis par la Convention des Droits de l’Enfants approuvée par la République d’Haïti en 1994. « Les droits des enfants garantis par la Convention des Droits de l’Enfant, ratifiée par Haïti en 1994, réclament que des actions soient prises, afin que les enfants soient protégés et que leurs familles soient capable de vivre dans un environnement libre de toutes menaces. », peut-on lire plus loin dans la note.
Plusieurs d’Haïtiens ont manifesté pacifiquement à Port-au-Prince ce mercredi à l’invitation d’un réseau d’une centaine d’organisations de la société civile. Il s’agissait de dénoncer le kidnapping en hausse depuis plusieurs semaines et de contraindre les autorités à assumer leurs responsabilités à face aux bandits qui entretiennent ce mal.
jeudi 5 juin 2008
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Haïti / kidnapping : La justice pointée du doigt par le chef de la police.
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Le directeur général de la Police National d’Haïti, Mario Andrésol, est intervenu sur la montée fulgurante de l’insécurité dans la région métropolitaine depuis un certain temps. Mario Andrésol impute la responsabilité aux autorités judiciaires qui continueraient à libérer les présumés kidnappeurs sans qu’ils soient jugés.
Le chef de la police haïtienne cite en exemple le cas d’un présumé bandits prénommé Lafortune qui serait en garde à vue depuis un certain temps à cause du refus du parquet de l’auditionner. Aucun plan de sécurité ne saurait apporter des résultats avec cette pratique qui consiste en la libération des bandits, soutient Mario Andrésol.
Le commandant en chef de la Police Nationale d’Haïti énonce par ailleurs un complot ourdi contre le haut état-major visant l’échec de l’institution dans sa mission.
Les responsables policiers ont toujours montré les autorités judiciaires du doigt dans la libération dans des conditions suspectes de bandits arrêtés pour implication dans nombreux crimes dont le kidnapping. Des accusations rejetées, notamment pas le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, selon beaucoup de dossiers transmis au parquet par la police comportent de problème de procédures. Voilà ce qui serait à la base du relâchement de certains individus arrêtés, si l’on en croit Claudy Gassant, qui a parfois mis en cause les conditions d’arrestation.
mercredi 4 juin 2008
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