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Les coûts économiques des catastrophes naturelles analysés par le professeur Frédéric Gérald Chéry.
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Les catastrophes naturelles sont génératrices de beaucoup de pertes pour le pays. Le professeur Frédéric Gérald Chéry entame ainsi son élaboration concernant le développement d’une problématique économique sur les catastrophes naturelles. Dans le cas d’Haïti, en proie souvent aux catastrophes naturelles du genre cyclones ou inondations, il distingue les pertes en vie humaine, en infrastructures, en récoltes et au niveau du bétail.
Si Frédéric Gérald Chéry reconnaît que les conséquences de ces catastrophes sont certaines sur l’économie haïtienne, il admet par contre que le secteur agricole, en raison de sa fragilité, demeure le plus vulnérable. << Plus une économie repose sur l’agriculture, plus son niveau de vulnérabilité est élevée face aux catastrophes naturelles>>, a t-il laissé entendre.
Le secteur agricole haïtien couvre 25% du Produit Intérieur Brut (PIB) et la moitié de la population vit de l’agriculture, donc, quand ce secteur est frappé, beaucoup de gens viennent à frôler la vulnérabilité économique. A coté du recensement des conséquences négatives sur la récolte, le bétail, l’économiste attire l’attention sur l’ébranlement de l’organisation agricole, les dommages subis par les routes rurales, l’habitat et les infrastructures de production.
Les unités domestiques de production font aussi les frais de ces désastres. Elles doivent trouver de l’argent pour l’organisation des funérailles des gens tués lors du déroulement de ces catastrophes. Certaines d’entre elles sont désorganisées par effet de migration, car des membres de beaucoup de familles rurales, après un désastre, seront obligés de partir à la recherche d’un revenu monétaire en d’autres endroits afin d’assurer leur survie.
Face à cette situation, Frédéric Gérald Chéry juge important que l’Etat haïtien parvienne à développer et à financer sa capacité de réponses aux besoins des sinistrés. A son avis, l’Etat doit se donner les moyens pour déplacer les gens vivant dans les zones à risques, protéger le bétail, et pour lancer de grands travaux d’infrastructure capables de réduire les possibilités d’inondations.
En matière d’assistance, l’économiste soutient l’idée d’une assistance développée aux niveaux local et national dans le but d’arriver à une prise en charge urgente des victimes. Mais, ceci doit être accompagné d’un crédit financier à même d’aider les sinistres à reconstruire leur capacité économique, leur plantation et à reconstituer leurs troupeaux.
Frédéric Gérald Chéry est docteur en économie et l’auteur de trois ouvrages : Discours et décisions (2004) ; Société, économie et politique en Haïti. La crise permanente (2005) ; L’économie et ses fondements cognitifs (2008).
vendredi 29 août 2008
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Signature Mercredi à Pétion ville ce mercredi d’un contrat de Formation dénommé BUSINESS EDGE.
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La société Financière Internationale (SFI) et la Société Financière haïtienne de développement (SOFIHDES) a paraphé Mercredi un contrat de formation baptisé Business EDGE. Ce contrat vise à aider les petites et moyennes entreprises haïtiennes à améliorer leur performance, leur profitabilité et leur compétitivité, en introduisant le programme Business Edge, conçu par la SFI pour former les responsables des PME en cinq domaines principaux qui sont entre autres : la gestion financiere de comptable, le marketing, la gestion des ressources humaines, et le développement des capacités personnelles de production.
Selon madame Michèle César Jumelle directeur général de la SOFIHDES, la concrétisation du programme business Edge en haiti est un travail d’équipe. Il faut la main forte de tous les acteurs pour sa réussite et son efficacité au profit du développement économique des PME en haiti qui débutera en octobre prochain.
Les responsables de la Société Financière Internationale se sont dits très heureux de parafer cet accord qui permettra de renforcer la capacité des gestionnaires et propriétaires des PME en Haiti.
L’introduction du Business Edge démontre la volonté de la SFI d’aider au développement durable et économique du pays, a précisé le représentant résident de l’organisme, membre du la Banque Mondiale pour haiti et la république dominicaine.
A en croire Salem Rohana, le Business Edge est un programme très important pour la stratégie de la SFI pour appuyer le secteur privé Haïtien.
mercredi 16 juillet 2008
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Les travaux de construction de la nouvelle centrale du Cap-Haïtien vont bon train.
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L’ingénieur Manuel Yvenez Brea, principal responsable de l’œuvre, se félicite de la bonne marche des travaux. Les huit génératrices d’une capacité de 1,7 mégawatt chacune sont déjà installées. Mais le technicien cubain n’est est pas en mesure de fixer la date de distribution des 13,6 mégawatts que cette usine fournira.
Port-au-Prince et les Gonaïves sont deux autres villes qui bénéficient de ce projet d’installations électriques. Ces travaux seraient eux-aussi en phase avancée.
Le projet de construction de trois centrales électriques dans le pays s’inscrit dans le cadre du programme Pédrocaribe signé par Haïti le 14 Mai 2006. Par ce programme, le Venezuela s’est aussi engagé à fournir du carburant à Haïti à des prix préférentiels. « 60% de la valeur des produits pétroliers importée seront immédiatement versés au Venezuela, la portion restante, soit 40%, devant être payés sur 25 ans, à un taux d'intérêt de 2%.", prévoit cet accord.
Lenouvelliste
lundi 30 juin 2008
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